Grâce à la mobilisation de bonnes volontés les 15 galgos de la perrera de Jerez ont été sauvé la semaine dernière… et sitôt partis, en voilà 15 nouveaux qui viennent de rentrer ! Il y a encore 9 mâles et 6 femelles… C’est une histoire sans fin, qui nous laisse un goût amer dans la bouche. Quelques uns de sauvés pour combien qui vont mourir ? Nous ne savons pas encore si des associations vont se positionner pour essayer de les sortir. Mais tous les refuges sont saturés, avec quelques fois jusqu’à 400 chiens !! Et Jerez est une seule perrera, il y en a plus d’une vingtaine en Espagne !
C’est terriblement frustrant de se sentir si impuissant.. Il ne reste plus qu’à espérer un miracle pour les sauver, ou alors…Une pensée pour ceux là, et tous les autres, qui aujourd’hui ou demain, n’auront plus à souffrir de la cruauté humaine.
La boutique des manteaux a été réassortie. Vous pourrez y trouver de nombreux nouveaux modèles très chics !! Venez donc y faire un tour pour le plaisir des yeux.
Alors nous venons de recevoir des photos du refuge pour lequel l’opération Niches Pedroda avait connu un vif succès grâce aux bénévoles alsaciens et à vous tous. Le froid et la pluie, même la neige cette semaine ont atteint aussi cette région d’Espagne, et beaucoup de chiots sont malades.. Mais les bénévoles du refuge gardent le moral et le sourire et continuent leur formidable travail pour que leurs protégés soient au mieux ! Donc, manteaux pour les plus faibles et les plus frileux, niches et coussins douillets. Beaucoup de travail aussi avec les manteaux et les couvertures mouillés qu’il faut faire sécher. Voilà donc en images des nouvelles du refuge que vous avez aidé.
Les choses font peut être enfin commencer à bouger en Espagne concernant la protection animale ?
Cet article vient de paraître dans Europa Press.es Madrid :
« Ils pendent une chien dans un arbre de Guadarrama »
Une chienne de race podenco a été trouvée pendue dans un arbre au km 48 de la route de la Corogne en direction de Guadarrama, nous a informé l’Association pour la délivrance et le bien être animal (ALBA), après avoir été prévenue par la Garde Civile. Les agents ont entrepris des recherches pour localiser l’auteur et les auteurs de cette atrocité. L’association offre une récompense de 1000 euros pour toute personne en mesure de donner des renseignements fiables, afin que les auteurs de cette barbarie ne restent pas impunis.
« Nous voulons mettre en avant et prévenir sur ces coutumes qui consistent à pendre les chiens de chasse qui ne leur servent plus. Ces pratiques continuent dans tout le pays y compris à Madrid, et nous réclamons un durcissement des lois auprès du gouvernement afin que les auteurs de ces actes soient poursuivis de façon conséquentes. Nous sommes fatigués de voir tant d’abandons, mauvais traitements et morts d’animaux et exigeons une loi de protection animale plus dure déjà », a remarqué la présidente de l’ALBA, Carolina Corral. »
Voilà nous avons atteint les 3 mois pour la disparition de Dogos… Il a été aperçu il y a 15 jours dans le secteur de AMBRONAY (01) et PONT D’AIN, soit à plus de 50 kms de son point de départ.. Depuis, malgré la mobilisation sur place pour mettre des affiches, contacter les centres équestres, les commerces… plus de nouvelles.
Nous voulons continuer à y croire, malgré le froid et la neige qui tombe sur nous, malgré le désespoir de ne pas savoir .. Merci à Noelle, et à toutes les autres personnes qui continuent à nous aider à le chercher et à croire qu’il est encore en vie, et que peut être nous allons finir par le voir enfin .
Dogos, mes pensées et celles de toute l’équipe vont vers toi, entend nous !
Notre bel Anton avait passé sa commande au Père Noël avant l’heure. Notre couturière Cathy avait donc acheté le tissu nécessaire, et a confectionné pleins de beaux manteaux bien chauds pour les chiens du refuge de Maria Teresa (d’où vient Anton). Les voilà donc prêts : 21 manteaux imperméables doublés polaire. Ils vont être expédiés, et ils pourront donc aider encore tous ces pauvres toutous qui vont souffrir de froid là bas..
Alors un grand merci pour le grand coeur d’Anton et de Megara, grâce à qui les chiens de Maria teresa vont pouvoir avoir être au chaud cet hiver.
Une formidable maman qui combat jusqu’au bout le sort des lévriers vient de donner naissance a une merveilleuse petite colombe « Paloma ».
Félicitations de la part de toute l’équipe de Lévriers du sud à Nita (présidente de Lévriers libres) et son mari , nous vous souhaitons tout le bonheur que vous méritez.
Notre déléguée Bourgogne-Franche comté, Elodie, a participé à une journée vraiment distrayante, aussi bien pour les toutous que pour les maîtres apparemment ! Voici donc de quoi sourire un peu au milieu de la grisaille, avec la participation de BILL, podenco de course, et de GIGI la fusée noire. La petite podenca appartient à Lydie, amie de Elodie et éducatrice canine http://www.education-canine-ymettreduchien.com/
Le Gouvernement Espagnol prend part active dans ce mauvais traitement des chiens de chasse en faisant entretenir les «perreras» (places pour tuer les chiens), où les chiens abandonnés sont «gardés» jusqu’à leur mise à mort. En général cela dure entre 10 et 14 jours jusqu’à leur mort! Quand on trouve un lévrier blessé, l’animal n’est nullement soigné, il n’y aura jamais un vétérinaire qui s’en occuperait et rien n’est fait pour soulager les souffrances des chiens, car les employés des «perreras» (pour la plupart mal payés) ne croient pas qu’un chien de chasse pourrait être adopté ! Il est très bien possible qu’un lévrier avec une fracture ouverte reste sans soins et doit souffrir les pires douleurs pendant les 14 jours qui précèdent sa mise à mort !
En Espagne, les chiens errants, chiens que les propriétaires ne veulent pas ou plus sont emmenés dans une TUERIE. Les chiens atterrissant dans ces TUERIES n’ont pas ou très peu de chances d’en ressortir. Mis dans des chambres à gaz ou brulés on s’en débarrasse.
Imaginez-vous que vous rentrez dans un grand entrepôt qui ressemble à un de ces entrepôts ou l’on stocke des pièces de rechanges de voitures ou des légumes. Le plafond est très haut, très sombre, et il y a du béton du sol jusqu’au plafond. Ce n’est pas l’endroit ou des animaux devraient vivre et surtout pas des animaux abandonnés, stressé, battus, qui cherchent désespérément un peu d’amour et une maison chaude et accueillante. C’est exactement dans cet endroit que les vies de ses animaux se terminent. Des chiens amenés ici par la protection des animaux OFFICIELLE d’Espagne. Ils rentrent dans cet enfer terrible. Et il n’y en a que quelques uns qui en sortent vivants.
Dans les boxes ou enclos il n’y a pas de couvertures, les chiens ne sont pas soignés, on ne les caresses jamais, on ne les promène jamais.
Mais le plus grand crime est que personne ne ce soucie de leur santé. Pas de vétérinaire, pas de médicaments. Rien ! Si un chien tombe malade, ils tombent tous malades.
On entasse les boxes dans lesquels les chiens se trouvent l’un à côté de l’autre et ils les nettoient au Karcher. Vous sentez l’odeur des excréments des animaux qui leur attaquent la fourrure, les poils et le nez. Vous voyez le désespoir dans leur yeux, par ce qu’ils savent – même si leur vie en rue était dur a vivre – c’est cent fois plus grave de se retrouver ici et encore pire quand on les amène à l’intérieur du bâtiment.
Leur espérance de vie s’éteint, et ci il n’y a pas quelqu’un qui les sort de là bien vite il n’y a plus d’espoir, ni de pitié. Que du gaz !
Il y a des chiens marqués par la maladie, et ceux qui ont un chip qui attendent que leur maître viennent les sauver en dernière minute. Les propriétaires, qui ne savent pas que leur chien qu’ils cherchent toujours va mourir de la façon la plus cruelle. Car les gens qui amènent ces chiens ici le font pour l’argent. Le reste ne les intéresse pas. Tant que les rues d’Espagne soient propres, qu’il n’y a pas d’animaux errants, ils reçoivent leur argent.
A l’arrière du bâtiment se trouve une pièce qu’une personne de bon cœur ne voudra jamais franchir. C’est la que se trouvent les grand enclos métalliques avec des murs solides pour qu’on ne voie pas les chiens. Ils reflètent la terreur. Ces enclos sont la fin. Les prisons desquelles on ne s’échappe plus. Les chambres à gaz. Les chiens le savent ! Et nous le savons aussi !
Le malheur des Galgos c’est qu’ils ne valent rien mais rapportent beaucoup: le secteur de la chasse en Espagne génère 4.808 millions d’euros, emploie 225.000 personnes et génère 1,5 millions de salaires et ce juste pour la saison de chasse, une situation qui justifie que chaque année quelques 50.000 Galgos meurent de manière atroce !
Nous avons sur le site actuellement SOFIA qui vient de la perrera de Olivenza, une des « pires » si on peut quantifier l’horreur… Nous avons mis dans la rubrique « La triste réalité des lévriers en Espagne » une vidéo qui démontre comme sont traités les chiens dans les perreras.
Attention, ces images sont très dures, elles peuvent choquer les personnes sensibles.
Mais il faut aussi pouvoir regarder l’horreur en face, pour se rendre compte que nous menons ce combat contre la barbarie pour une bonne raison. De nombreuses personnes m’ont demandé d’enlever les images chocs de cette page, pour que plus de gens puissent lire le texte. Mais des mots restent des mots, et seule la vision de l’horreur peut vraiment amener une prise de conscience. Alors non, les images resteront, à chacun de savoir si il faut fermer les yeux pour juste s’éviter de la douleur ; les images horribles sont lot commun dans les actualités, dans les films… alors ouvrons les yeux, c’est le monde dans lequel nous vivons.